Vol. 18 (1986)
Articles

Inside Postal Workers: The Labour Process, State Policy, and the Workers' Response

Bruce Curtis
Wilfried Laurier University

Published 1986-06-06

How to Cite

Laidlaw, B., & Curtis, B. (1986). Inside Postal Workers: The Labour Process, State Policy, and the Workers’ Response. Labour Le Travail, 18, 139–162. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/2506

Abstract

DECLINING REAL WAGES and pressure to increase productivity pushed Canadian postal workers to a national wildcat strike in 1965. After this achievement they began a series of day-to-day battles to extend their shopfloor power. Reacting to this, postal management embarked on a mechanization project to transform the labour process. New federal labour laws were enacted which stifled the expression of workers' power through their union. The national union officials proved unable to break out of these bureaucratic structures that cut them off from the rank and file. An abrupt national wildcat/sitdown strike in 1974 resulted in a change in the national union leadership. Solid victories were won dealing with the transition to new mechanized plants. However, management began a counterattack aimed a weakening worker solidarity by hiring non-union workers and refusal to honour the collective agreement. The stage is then set for a series of local wildcats in the late 1970s, the Toronto strike of December 1977, and the national strike in 1978. The postal workers' past and present is summed up with a view to future struggles. EN 1965, UNE BAISSE des salaires réels et des tentatives d'augmenter la productivité poussèrent les employés des Postes canadiennes à déclencher une grève sauvage à l'échelle nationale. Après cet exploit, ils commencèrent une série de luttes au jour le jour pour mieux contrôler leur milieu de travail. Le gouvernement fédéral promulgua alors de nouvelles lois qui eurent pour effet de restreindre le pouvoir des travailleurs(euses) dans leur syndicat. Les dirigeants du syndicat national furent incapables de briser le carcan des structures bureaucratiques qui les coupaient de la base. En 1974, une grève spontanée eut pour résultat de changer la direction du syndicat. D'importantes victoires furent gagnées concernant la transition vers une nouvelle mécanisation du travail. L'administration lança cependant une contre-attaque dans le but d'affaiblir la solidarité ouvrière en engageant des travailleurs(euses) non-syndiqués(ées) et en refusant de respecter la convention collective. Le terrain était donc préparé pour une série de grèves locales à la fin des années 1960s, pour la grève de Toronto en 1977 et pour la grève nationale de 1978. La situation passée et présente des travailleurs(euses) postaux est résumée dans l'optique de leurs luttes à venir.