Vol. 25 (1990)
Articles

Saint John Longshoremen During the Rise of Canada's Winter Port, 1895-1922

Robert H. Babcock
University of Maine

Published 1990-01-01

How to Cite

Babcock, R. H. (1990). Saint John Longshoremen During the Rise of Canada’s Winter Port, 1895-1922. Labour Le Travail, 25, 15–46. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/4755

Abstract

During the 19th century a longshoring tradition emerged out of the booming lumber trade in Saint John. Shiplabourers' organizations periodically vied with local merchants for control of the waterfront casual labour market. Work-bred feelings of mutualism were frequently undermined by job, ethnic, and religious segmentation. Despite the introduction of steamers, the longshore labour process remained relatively unchanged. The situation changed at the turn of the century as a result of the establishment of Saint John's winter-port facility. Big Capital confronted Big Labour in an all-out struggle for control of the docks. Aided by wartime conditions, the longshoremen finally succeeded in imposing new work-rules and exerting partial control over hiring practices. But after the Armistice, the shipping industry regained its previous authority, and hard-pressed Saint John longshoremen subsequently abandoned their class-based efforts in favour of regional political nostrums. Résumé Au cours du dix-neuvième siècle, à Saint-John, le travail de débardeur se développa en même temps que le commerce du bois. Les organisations de travailleurs maritimes rivalisaient périodiquement avec les marchands locaux pour contrôler le marché du travail portuaire. La solidarité du milieu de travail se trouvait souent minée par les divisions ethniques et religieuses ainsi que par la segmentation du travail. Malgré l'introduction des vaisseaux à vapeur, le procès de travail des débardeurs demeura relativement inchangé, mais la situation se transforma au tournant du siècle quand Saint-John fut aménagé en port d'hiver. Le Grand Capital confronta le Travail dans une lutte à outrance pour le contrôle des quaies. Grâce aux conditions liées à la Grande Guerre, les débardeurs réussirent finallement à imposer de nouveaux règlements de travail et à exercer un contrôle partiel sur l'embauche. Après l'armistice, toutefois, les compagnies maritimes imposèrent de nouveau leur autorité. Devant cette situation difficile, les débardeurs de Saint-John durent abandonner leurs actions de classe pour se tourner vers les palliatifs offerts par la politique régionale.