Vol. 25 (1990)
Articles

'We always had things to do': The Paid and Unpaid Work of Anglophone Children Between the 1920s and the 1960s

Neil Sutherland
University of British Columbia

Published 1990-01-01

How to Cite

Sutherland, N. (1990). ’We always had things to do’: The Paid and Unpaid Work of Anglophone Children Between the 1920s and the 1960s. Labour Le Travail, 25, 105–141. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/4758

Abstract

By the 1920s child labour and school attendance legislation had almost eliminated the full-time labour of those under fifteen. However, interview data show that both middle- and working-class Canadian children continued to do a great deal of work in their households. Many young boys and girls also worked at regular and irregular part-time paying jobs. The earnings of working-class children often stood between their families and real economic hardship, while those of middle-class youngsters reduced pressure on tight family budgets. In addition to its contribution to family economies, children's work played a considerable role in developing the gender identities of both girls and boys. Résumé Apres la grande guerre, la législation sur le travail des enfants et l'instruction obligatoire avaient à peu près éliminé le travail régulier des jeunes de moins de quinze ans. Des entrevues révèlent cependant que les enfants tant de la classe moyenne que de la classe ouvrière continuèrent à fournir une somme de travail non négligeable dans leur foyer. Plusieurs jeunes, garçons et filles, travaillaient aussi à temps partiel plus ou moins régulièrement. Le revenu des enfants de la classe ouvrière permettaient souvent à leur famille d'échapper à une réele misère économique, alors que celui des enfants de la classe moyenne réduisait les contraintes d'un budget familial qui laissait très peu de marge. En plus de contribuer à l'économie familiale, le travail des enfants jouait un rôle considérable dans le développement de l'identité sexuelle des garçons et des filles.