Vol. 35 (1995)
Articles

Old Unions and New Social Movements

William K. Carroll
University of Victoria
R.S. Ratner
University of British Columbia

Published 1995-01-01

How to Cite

Carroll, W. K., & Ratner, R. (1995). Old Unions and New Social Movements. Labour Le Travail, 35, 195–221. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/4965

Abstract

Based on extensive study of union organizations and activists in Greater Vancouver, this article offers a two-fold critique of the thesis that "new social movements" have supplanted the labour movement as the key collective agents of change in late-modern societies. In the first section we briefly review the claims of new social movement theory and point to some of the analytic difficulties in positing a sharp distinction between "old" unions and "new" social movements. We then present comparative case studies of two pan-union labour organizations active in the Lower Mainland, followed by findings from in-depth interviews with activists in these groups, and comparisons between the political orientations of labour activists and those of activists in new social movements. We find evidence of a labour movement increasingly open to popular struggles outside its own immediate orbit, sensitive to the needs of diverse and marginalized constituencies, tactically prepared if not psychologically predisposed to yield a leading role in any such coalitions, and capable of grasping the connections between social movement activism and everyday life activities. The future of the labour movement very much depends on putting these political sensibilities into practice through a deepening of solidarity with other progressive movements — whose own futures are themselves implicated in labour's prospects. Résumés Grace à l'étude approfondie des organisations et des militants syndicaux dans la région métropolitaine de Vancouver, cet article offre une critique à deux volets de la thèse selon laquelle des «nouveaux mouvements sociaux» remplacent le mouvement ouvrier en tant que principaux agents collectifs de changement dans les sociétés post-modernes. Dans la premiere section, nous résumons brièvement les revendications de la nouvelle théorie des mouvement sociaux et indiquons quelques unes des difficultés analytiques qu'entraînent une nette distinction entre «vieux» syndicats et «nouveaux» mouvements sociaux. Nous présentons alors des études comparatives de deux organisations ouvrières actives dans le Lower Mainland, suivies de trouvailles provenant d'interviews avec des militants de ces groupes, et de comparaisons entre les orientations politiques de militants syndicaux et celles de militants de nouveaux mouvements sociaux. Nous remarquons l'existence d'un mouvement ouvrier de plus en plus ouvert aux luttes populaires extérieures à son d'intérêt immédiat, sensible aux besoins de clientèles diverses e marginalisées, tactiquement prêt sinon psychologiquement prédisposé à cédé un rôle dirigeant dans toute coalition du genre, et capable de saisir les liens entre le militantisme social et les activités quotidiennes. Le futur du mouvement ouvrier dépend largement dans la réalisation de ces sensibilités politiques à travers une colidarité croissante avec d'autres mouvements progressistes — dont le propre futur est lui-même déterminé par les perspectives du mouvement ouvrier.