Vol. 46 (2000)
Gender, Family & Sex

Bumping and Grinding On the Line: Making Nudity Pay

Becki L. Ross
University of British Columbia

Published 2000-02-02

How to Cite

Ross, B. L. (2000). Bumping and Grinding On the Line: Making Nudity Pay. Labour Le Travail, 46, 221–250. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5207

Abstract

This paper invites labour and queer historians and sociologists to reconsider frameworks that have excluded attention to experiences of female workers who, throughout the 20th century, supplied sexual services to (largely) male consumers. Specifically, Vancouver, BC, 1945-1980, acts as a case study for the exploration of postwar erotic entertainment — burlesque, go-go dancing, and striptease. Preliminary archival and ethnographic findings reveal the working conditions and artistic influences of former dancers, the racialized expectations of erotic spectacle, and the queer dimensions of strip culture. Adored and celebrated by fans, stripteasers also laboured under the 'whore stigma' circulated by moral reformers, the popular press, and the police. It is this tension between the reverence and the hostility aroused by erotic dancers that forms a central theme of the paper. Résumé Cet article invite les historiens et les sociologues qui s'intéressent à la classe ouvrière et à la communauté homosexuelle à prendre en considération les structures qui ont exclu l'attention portée aux expériences des travailleur(se)s qui, au cours du vingtième siècle, ont fourni des services sexuels aux consommateurs, hommes dans la plupart des cas. Plus précisément, Vancouver, C.B., 1945-1980, est un cas d'étude pour l'exploration du spectacle erotique après la guerre — le burlesque, la danse à-go-go et le strip-tease. Les archives préliminaires et les résultats ethnographiques révèlent les conditions de travail et les influences artistiques des ancien(ne)s danseur(se)s, les attentes de nature raciale du spectacle erotique et les dimensions homosexuelles de la culture du strip-tease. Adorés et célébrés par les admirateur(ice)s, les strip-teaseur(se)s ont aussi travaillé sous le stigmate de la prostitution signalé par les réformateurs moralistes, la presse populaire et la police. C'est sur cette tension qui existe entre la révérence et l'hostilité engendrée par les danseur(se)s erotiques sur que se base le thème principal de cet article.