Vol. 66 (2010)
Articles

Down in the Vale: Corporate Globalization, Unions on the Defensive, and the USW Local 6500 Strike in Sudbury, 2009–2010

John Peters
Laurentian University, Sudbury, Ontario
Bio

How to Cite

Peters, J. (2012). Down in the Vale: Corporate Globalization, Unions on the Defensive, and the USW Local 6500 Strike in Sudbury, 2009–2010. Labour Le Travail, 66, 73–105. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5614

Abstract

This article assesses one of the longest private sector strikes in Canadian history — the United Steelworkers (usw) Local 6500 strike at Vale in Sudbury, 2009-2010. It argues that in the context of corporate globalization and the recent financial crisis, Vale took full advantage of its economic power to win major concessions from Local 6500. The usw’s community, political, and corporate campaigns were unable to pressure the company or the federal and provincial government effectively and the result was that a powerful international corporation prevailed in its efforts to erode the material well-being of its Canadian workforce. Such a defeat, alongside the recent collective bargaining concessions by auto workers in Canada and the United States, is a major blow to the North American labour movement. Trade unions must therefore develop more successful strategies of resistance and begin the process of reforming and rejuvenating themselves as organizations defending workers. If this is not done the future of North American labour is bleak indeed. Cet article propose une évaluation d’une des plus longues grèves du secteur privé au Canada : celle du local 6500 du Syndicat des Métallos (usw) aux installations de Vale à Sudbury en 2009-2010. La thèse avancée est que, dans le contexte de la récente crise financière et de la mondialisation économique, Vale a pris pleinement avantage de son pouvoir économique afin de gagner des concessions majeures du Local 6500. La communauté des Métallos, et les campagnes politiques ont été incapables de faire pression sur la compagnie ou sur les gouvernements fédéral et provincial de manière efficace. Le résultat a été qu’une compagnie multinationale puissante l’a emporté dans ses efforts pour ronger le bien-être matériel de la main d’oeuvre canadienne. Une telle défaite, qui s’accompagne des récentes concessions faites lors de négociations collectives par les travailleurs de l’automobile au Canada et aux États-Unis, représente un choc et un coup majeur contre le mouvement ouvrier en Amérique du Nord. Par conséquent, les syndicats doivent développer des stratégies de résistance plus fructueuses et entamer un processus pour se réformer et se rajeunir en tant qu’organisations défendant les travailleurs. Si ceci ne se réalise pas, alors l’avenir des travailleurs d’Amérique du Nord sera effectivement bien morne.