Vol. 82 (2018)
Articles

Immigrants, Communists, and Solidarity Unionism in Niagara, c.1930–1960

Carmela Patrias
Department of History, Brock University
Bio
Labour / Le Travail issue 82 cover

Published 2018-11-04

How to Cite

Patrias, C. (2018). Immigrants, Communists, and Solidarity Unionism in Niagara, c.1930–1960. Labour Le Travail, 82. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5899

Abstract

Focusing on the Niagara region, this study explains the continued adherence of thousands of Canadian workers to communist-led unions during the Cold War era. It argues that co-operation between communist-led unions and communist-led ethnic clubs and other political and social activists in the pursuit of human rights, social justice, and environmental goals explains why thousands of workers continued to adhere to such unions despite intense red-baiting in the 1940s and 1950s. Reaching out to allies beyond the workplace in solidarity unionism was especially important because of the marginalization of communist-led unions within the Canadian labour movement. The study’s findings reinforce the view that local economic and political conditions played a significant role in shaping communist-led unions in Canada. The study also highlights the contribution of interethnic collaboration among immigrant workers to the development of the Canadian labour movement.

 

En se concentrant sur la région de Niagara, cette étude explique l’adhésion continue de milliers de travailleurs canadiens aux syndicats dirigés par des communistes pendant la période de la guerre froide. Elle soutient que la coopération entre les syndicats dirigés par des communistes et les clubs ethniques dirigés par les communistes et d’autres activistes politiques et sociaux dans la poursuite des droits de l’homme, de la justice sociale et des objectifs environnementaux explique pourquoi des milliers de travailleurs ont continué à adhérer à ces syndicats en dépit de la persécution intense dans les années 1940 et 1950. S’adresser aux alliés au-delà du lieu de travail dans une approche de syndicalisme solidaire était particulièrement important en raison de la marginalisation des syndicats dirigés par des communistes au sein du mouvement syndical canadien. Les conclusions de l’étude renforcent l’opinion selon laquelle les conditions économiques et politiques locales ont joué un rôle important dans la formation des syndicats dirigés par des communistes au Canada. L’étude met également en évidence la contribution de la collaboration interethnique parmi les travailleurs immigrants au développement du mouvement syndical canadien.