Vol. 83 (2019)
Research Notes / Notes de Recherche

“Maybe We Shouldn’t Laugh So Loud”: The Hostility and Welcome Experienced by Foreign Nurses on Temporary Work Permits in Nova Scotia, Canada

Shiva Nourpanah
International Development Studies, Saint Mary’s University; Transition House Association of Nova Scotia
Bio

Published 2019-05-15

How to Cite

Nourpanah, S. (2019). “Maybe We Shouldn’t Laugh So Loud”: The Hostility and Welcome Experienced by Foreign Nurses on Temporary Work Permits in Nova Scotia, Canada. Labour Le Travail, 83, 105–120. https://doi.org/10.1353/llt.2019.0004

Abstract

My research explores the labour conditions experienced by foreign nurses employed in health care in the province of Nova Scotia, Canada, on temporary permits. I draw on ethnographic interviews to understand the nuanced ways in which foreign nurses feel welcomed in their local communities and workplaces, yet simultaneously remain subject to hostile racialized scrutiny. Nova Scotia is one of the least ethnically diverse provinces in Canada and one of the most economically impoverished. It faces a shortage of healthcare workers, exacerbated by the ongoing restructuring of the healthcare sector. These contextual factors contribute to the complicated push-pull matrix discussed by the temporary foreign nurses, who feel needed, but not wanted. This matrix cannot be dismissed as simply the racism and “backwardness” of local communities. Rather, it must be understood through a political economy focus on temporary foreign workers, restructured health care, and the normalization of a precarious labour landscape in which racialized foreign and local workers are pitted against each other.

 

Mes travaux de recherche portent sur les conditions de travail subies par les infirmiers et les infirmières étrangers de permis temporaire employés dans les soins de santé dans la province de la Nouvelle-Écosse, Canada. Je m’appuie sur des entretiens ethnographiques afin de saisir les façons nuancées dont les infirmiers étrangers se sentent bien accueillis dans leurs collectivités, et en même temps font encore l’objet d’un contrôle racialisé hostile. La Nouvelle-Écosse est l’une des provinces les moins diversifiées sur le plan ethnique au Canada, ainsi que l’une des provinces les plus économiquement démunies. Elle est en outre aux prises avec une pénurie de travailleurs de la santé, aggravée par la restructuration en cours dans le secteur de la santé. Ces facteurs contextuels contribuent à la matrice complexe du « pousser/tirer » examinée par les infirmiers étrangers temporaires qui se sentent nécessaires, mais non désirés. On ne peut écarter cette matrice comme s’il s’agissait simplement du racisme et du « retard » des collectivités locales. Elle doit plutôt être comprise en mettant l’accent à caractère de l’économie politique sur les travailleurs étrangers temporaires, les soins de santé restructurés, et la normalisation d’un marché du travail précaire dans lequel les travailleurs racialisés, étrangers et domestiques, sont dressés les uns contre les autres.