@article{Godden_2020, title={Contesting Big Brother: Legal Mobilization against Workplace Surveillance in the Puretex Knitting Company Strike, 1978–1979}, volume={86}, url={https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/6058}, DOI={10.1353/llt.2020.0037}, abstractNote={<p class="p1"><span class="s1">In</span> 1978, <span class="s1">over</span> 200 <span class="s1">textile workers</span> affiliated with Local 560 of the Canadian Textile and Chemical Union went on strike at Puretex Knitting Company, a small garment factory in Toronto, Ontario. Of the strikers, 190 were immigrant women who opposed management’s installation of nine security cameras on the premises, one of which was trained on the entrance to the women’s washroom. To have the cameras removed and win the strike, Local 560 used a combination of traditional strike tactics and legal mobilization. This article makes a case for the significance of the Puretex strike by arguing that workplace surveillance acted as a flashpoint around which feminist and legal allies could mobilize in support of exploited immigrant women in the textile industry during the 1970s. By the strike’s end, the Puretex women had not only gained invaluable and transformative strike experience but engaged with industrial legality and the state in a way that brought about meaningful change in their workplace. The Puretex strike is therefore a significant case of immigrant women’s militant organizing in the labour and feminist movements during the 1970s and an important reminder that engagement with industrial law and the state, in certain historical contexts, can provide avenues for successful worker resistances.</p> <p class="p2"> </p> <p class="p1"><span class="s1">En</span> 1978, <span class="s1">plus de</span> 200<span class="s1"> travailleurs </span>du textile affiliés à la section locale 560 du Syndicat canadien du textile et de la chimie se sont mis en grève à Puretex Knitting Company, une petite usine de confection à Toronto, en Ontario. Parmi les grévistes, 190 étaient des immigrantes qui se sont opposées à l’installation par la direction de neuf caméras de sécurité sur les lieux, dont l’une a été mise à l’entrée des toilettes pour femmes. Pour faire retirer les caméras et gagner la grève, la section locale 560 a utilisé une combinaison de tactiques de grève traditionnelles et de mobilisation légale. Cet article démontre l’importance de la grève de Puretex en affirmant que la surveillance du lieu de travail a agi comme un point d’éclair autour duquel les alliées féministes et juridiques pouvaient se mobiliser pour soutenir les immigrantes exploitées dans l’industrie textile au cours des années 1970. À la fin de la grève, les femmes de Puretex avaient non seulement acquis une expérience de grève inestimable et transformatrice, mais elles se sont engagées dans la légalité industrielle et l’État d’une manière qui a entraîné des changements significatifs sur leur lieu de travail. La grève de Puretex est donc un cas significatif d’organisation militante des femmes immigrées dans les mouvements ouvriers et féministes au cours des années 1970 et un rappel important que l’engagement avec le droit du travail et l’État, dans certains contextes historiques, peut fournir des pistes pour des résistances ouvrières fructueuses.</p>}, journal={Labour / Le Travail}, author={Godden, Mason}, year={2020}, month={Nov.}, pages={71–⁠98} }