@article{Finkel_1985, title={The Rise and Fall of the Labour Party in Alberta, 1917-42}, volume={16}, url={https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/2472}, abstractNote={WHILE ALBERTA IS generally regarded as a conservative province, its early labour movement was class conscious and, for many years had a significant political impact provincially and in many municipalities. The Labour Party, which united trade unions and socialists of every stripe (until its expulsion of the Communists in 1929) reflected the determined independence of Alberta workers: its leaders and members were almost exclusively working-class. But the party was always an uneasy alliance between those who saw politics purely in electoral terms and those who emphasized extra-parliamentary activity. And the election in 1921 of a Farmers’ government caused divisions about how closely Labour should work with a non-Labour government. After the purge of the Communists, those who favoured an exclusive concentration on electoral activity and close collaboration with the Farmers, held sway. Their narrow conception of politics turned the Labour Party increasingly into a private preserve of union bureaucrats and created a political vacuum into which Social Credit stepped in. ALORS QUE L’ALBERTA est généralement considéré comme une province conservatrice, très tôt son mouvement ouvrier manifesta une conscience de classe et exerça une influence non négligeable sur la politique provinciale et aussi sur celle de plusieurs municipalités. Le Parti ouvrier, qui rassemblait les syndicats et les multiples groupes socialistes (jusqu’à l’expulsion des communistes en 1929) reflétait l’esprit d’indépendance des travailleurs albertains: ses dirigeants tout comme ses membres appartenaient presqu’exclusivement à la classe ouvrière. Le parti fut cependant toujours une alliance précaire entre ceux qui abordaient la politique en terme électoral et ceux qui préféraient les activités extra-parlementaires. Ainsi, lors de l’élection d’un gouvernement des Fermiers-Unis en 1921, la question de la collaboration avec un gouvernement non-travailliste divisa le parti. Après la purge des communistes, les partisans de l’electoralisme et de la collaboration avec les Fermiers-Unis dominèrent le Parti ouvrier. Leur conception étroite de la politique le transforma de plus en plus en une chasse gardée des bureaucrates syndicaux et créa le vide dans lequel le Crédit social put s’insérer.}, journal={Labour / Le Travail}, author={Finkel, Alvin}, year={1985}, month={Jun.}, pages={61–96} }