Vol. 57 (2006)
Articles

Neoliberalism and Working-Class Resistance in British Columbia: The Hospital Employees' Union Struggle, 2002-2004

David Camfield
University of Manitoba

Published 2006-01-01

How to Cite

Camfield, D. (2006). Neoliberalism and Working-Class Resistance in British Columbia: The Hospital Employees’ Union Struggle, 2002-2004. Labour Le Travail, 57(1), 9–41. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/1105

Abstract

In British Columbia in the spring of 2004, over 40,000 hospital and long-term care facility workers, mostly members of the Hospital Employees Union [HEU], struck to defend their jobs and services against attacks from an aggressive neoliberal government and employers. This strike was distinguished by the social composition of the workforce, the fact that HEU had one of the more left-wing leaderships in the Canadian labour movement, and the determination of the strikers to persevere even in the face of back-to-work legislation. HEU's resistance evoked an unusual degree of support that took the form of active solidarity rather than just passive sympathy. The BC labour leadership was pushed towards a confrontation of the kind that the existing regime of industrial legality was designed to prevent. This article identifies the systemic causes of the BC health care strike in public sector restructuring and the building of a lean state, explores its background, traces its trajectory, and explains and assesses its outcome. This strike highlights the significance of the character of the contemporary labour officialdom as a social layer whose conditions of existence lead it to usually oppose forms of collective action outside the bounds of industrial legality. En Colombie-Britannique au printemps de 2004, plus de 40 000 travailleuses et travailleurs d'hôpitaux et d'établissements de soins prolongés, dont la plupart étaient membres du Hospital Employees Union [HEU], ont fait la grève pour défendre leurs emplois et services contre les assauts d'un gouvernement néo-libéral agressif et des employeurs. Cette grève s'est distinguée par la composition sociale de la main-d'œuvre, le fait que le HEU avait l'un des chefs de gauche les plus importants au sein du mouvement syndical canadien, et la détermination des grévistes de persévérer même face à la loi de reprise du travail. La résistance du HEU a évoqué un degré inhabituel d'appui qui a pris la forme d'une solidarité active plutôt que juste d'une sympathie passive. Les dirigeants syndicaux de la Colombie-Britannique ont été pousses vers un type de confrontation que le régime actuel de légalité industrielle aurait oû prévenir. Cet article identifie les causes complexes de la grève relative aux soins de santé en Colombie-Britannique dans le cadre de la restructuration du secteur public et de la formation d'un gouvernement dégraissé. Il explore les antécédents de la grève, trace son parcours; explique et évalue le résultat. Cette grève met en évidence l'importance des officiers syndicaux contemporains comme couche sociale dont les conditions d'existence l'amène habituellement à s'opposer à des formes d'action collective au-delà des limites de légalité industrielle.