Vol. 4 (1979)
Articles

The Girl of the New Day: Canadian Working Women in the 1920s

Veronica Strong-Boag
Concordia

Published 1979-01-01

How to Cite

Strong-Boag, V. (1979). The Girl of the New Day: Canadian Working Women in the 1920s. Labour Le Travail, 4, 131–164. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/2416

Abstract

In the 1920s many liberal Canadians hoped that a modernized capitalism with new technologies and new methods of bureaucratic organization would benefit women by employment and promotion practices based on merit rather than tradition. Inequality in the workplace however, did not disappear. The failure to make great gains has sometimes been obscured by fascination with female professionals. Yet such individuals constituted a small, atypical minority. The fate of most working women lay in the non-professional employments. This study is an exploratory survey of the situation facing that majority. It begins with a brief characterization of the workforce followed by a lengthier evaluation of some of the influences which determined job selection. Career choices were basically of two types. The first, familiar blue collar occupations, were found in personal service and manufacturing. The second, in large measure, white collar, originated at the heart of the modern industrial state in the transportation and communication, commerce and finance, and clerical fields which had only relatively recently welcomed significant numbers of women. Neither choice offered women equality. The study next investigates women's collective and individual reactions to a discriminatory work situation. More exploited than their white collar sisters, blue collar workers, notably those in manufacturing, exhibited higher, more visible levels of unrest. The concluding section reviews the minimum wage legislation which, ironically enough, confirmed how little had really changed for all the anticipation of better times. Dans les années 20, plusieurs Canadiens à l'esprit libéral espéraient que l'avènement du capitalisme avec sa technologie avancée et sa bureaucratisation allait signifier pour les femmes de l'emploi et des promotions basées sur le mérite plutôt que la tradition. L'inégalité au travail n'a cependant pas disparu. La présence de professionnels de sexe féminin a pu quelques fois masquer la faiblesse des gains réalisés. Mais ces réussites ne constituent le lot que d'une minorité car la majorité des femmes occupent des emplois non-professionnels. L'article a pour objet de tracer un portrait préliminaire de cette majorité. Après avoir déterminé brièvement les caractéristiques de cette main d'oeuvre, l'auteur identifie quelques uns des facteurs qui ont pu influencer le choix des carrières. Celles-ci se sont faites selon deux avenues: un premier groupe d'occupations, les cols bleus, se retrouvent dans le secteur manufacturier et des services personnels; un second groupe occupant des fonctions de cols blancs oeuvre dans des tâches au coeur de l'état industriel moderne, le transport, les communications, le commerce, les finances et les tâches cléricales qui ont accueilli relativement récemment un nombre significatif de femmes. Mais aucune de ces avenues n'offre l'égalité aux femmes. L'article analyse par la suite les réactions des femmes, individuelles et collectives, à la discrimination subie dans l'emploi. Encore plus exploitées que leurs consoeurs cols blancs, les travailleuses du secteur manufacturier manifestent entre autre un plus haut taux de chômage. En conclusion, l'auteur termine par une analyse de la législation du salaire minimum qui, assez ironiquement, confirme que malgré l'espoir de jours meilleurs, peu de choses en fait ont changé pour les femmes.