Vol. 32 (1993)
Articles

The Forest as Factory: Technological Change and Worker Control in the West Coast Logging Industry, 1880-1930

Richard A. Rajala
York University

Published 1993-02-02

How to Cite

Rajala, R. A. (1993). The Forest as Factory: Technological Change and Worker Control in the West Coast Logging Industry, 1880-1930. Labour Le Travail, 32, 73–104. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/4899

Abstract

This essay explores the technological changes which transformed the west coast logging industry during the late 19th and early 20th centuries. Scholars and popular historians alike have depicted the introduction of steam power and overhead logging systems as responses to environmental factors. The analysis offered here, presented in the context of the labour process debate, suggests that nature structured, but did not determine technological innovation. At the beginning of the period under study, the instability of the productive setting dictated that loggers' conceptual and physical skills controlled the pace of production. The adoption of increasingly sophisticated technologies by 1930 had given logging operators unprecedented power in their relationship with both nature and workers. Some new skilled positions had been created, but the overall effect of technological change was to undermine loggers' collective control over the labour process. Résumés Cet article explore les changements technologiques qui ont transformé l'industrie du bois de la côte ouest à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Les universitaires et les historiens populaires ont décrit l'avènement de l'énergie à vapeur et les systèmes verticaux de traitement du bois comme étant des réponses à des facteurs environnementaux. Cette analyse qui s'inscrit dans le contexte du débat sur les processus de travail suggère que la nature a suggéré les changements technologiques mais qu'elle ne les a pas déterminés. Au début de la période à l'étude, l'instabilité des installations de production faisaient en sorte que les habilités conceptuelles et physiques des bûcherons contrôlaient le rythme de production. L'adoption de techniques de plus en plus sophistiquées jusqu'en 1930 avait investit les opérateurs de l'industrie du bois d'un pouvoir sans précédent dans leurs rapports avec la nature et les travailleurs. De nouveaux postes spécialisés avaient été créés mais les changements technologiques avaient pour effet, dans l'ensemble, de miner le contrôle collectif des bûcherons sur les processus de travail.