Vol. 41 (1998)
Articles

Solving the Labour Problem at Imperial Oil: Welfare Capitalism in the Canadian Petroleum Industry, 1919-1929

Hugh Grant
University of Winnipeg

Published 1998-01-01

How to Cite

Grant, H. (1998). Solving the Labour Problem at Imperial Oil: Welfare Capitalism in the Canadian Petroleum Industry, 1919-1929. Labour Le Travail, 41, 69–95. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5098

Abstract

Facing industrial unrest in each of its Canadian petroleum refineries, the Imperial Oil Company embarked on a wide-ranging industrial-relations initiative in 1919. Patterned after Mackenzie King's "Rockefeller Plan," the logic was clear: joint worker-management councils would alleviate shop-floor discontent; a package of welfare benefits would reduce absenteeism and turnover; and a share-purchase plan would enhance worker loyalty to the Company. Where similar attempts at corporate welfarism in Canada generally failed, Imperial Oil enjoyed a union free status until 1946, and freedom from work stoppages until the early 1950s. What made it unique in this regard was its willingness and capacity to buy labour harmony; and in an era hostile to organized labour, its workers succeeded in extracting important monetary concessions as the price of their loyalty. Imperial Oil thus offers a cogent example of the conditions necessary for King's variant of welfare capitalism to flourish. Résumé Faisant face à l'agitation industrielle dans chacune de ses raffineries de pétrole canadiennes, la Compagnie Imperial Oil s'est engagée dans une initiative variée de relations industrielles en 1919. Modelée sur le «plan Rockefeller» de Mackenzie King, la logique était claire: des conseils mixtes de patronat et de travailleurs diminueraient le mécontentement parmi les ouvriers; un contrat global d'avantages sociaux réduirait l'absentéisme et le renouvellement de personnel; et un plan pour acheter des actions améliorerait la loyauté des ouvriers envers la compagnie. Alors que des essais similaires d'implanter politiques sociales de l'intreprise (corporate welfarism) ont échoués généralement au Canada, Imperial Oil a jouit d'une situation sans syndicat jusqu'à 1946 et sans arrêts du travail jusqu'au début des années 50s. Ce qui l'a rendu unique à cet égard ce sont son empressement et son aptitude à acheter l'harmonie au travail; et à une époque hostile à la main-d'oeuvre syndiquée, ses travailleurs ont réussi à arracher des concessions monétaires importantes comme prix de leur loyauté. De cette façon, Imperial Oil offre un exemple pertinent des conditions nécessaires sous lesquelles la variante du «capitalisme de l'assistance social» (NdeT) de King a prospéré.