Vol. 69 (2012)
Articles

Japanese-Canadian Internally Displaced Persons: Labour Relations and Ethno-Religious Identity in Southern Alberta, 1942–1953

Published 2012-12-11

How to Cite

Fujiwara, A. (2012). Japanese-Canadian Internally Displaced Persons: Labour Relations and Ethno-Religious Identity in Southern Alberta, 1942–1953. Labour Le Travail, 69. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5677

Abstract

This article examines the resettlement of Japanese-Canadian internally displaced persons (idps), who were relocated from the West Coast of British Columbia to sugar beet communities in southern Alberta between 1942 and 1953. It argues that the idps, assisted both by pre-World War II Japanese residents in southern Alberta and by the federal government, contributed to the rising awareness of ethnic rights. For this purpose, my study adds two new angles to the study of human rights and Japanese Canadians. First, while ethnic activism for human rights has often been examined in an urban context, it was the negotiations in the local sphere between the Alberta Sugar Beet Growers’ Association and Japanese idps that played a significant role in promoting human rights. Second, this study applies both local and transnational contexts to the question of Japanese-Canadian idps, which has hitherto been studied only in terms of state violence against an ethnic minority. The Japanese idps retained Pure Land Buddhism as a symbol of their loyalty to Japan, and the religion strengthened its influence in southern Alberta as a focal point of their identity. Cet article examine la réinstallation des Canadiens d’origine japonaise, des personnes déplacées à l’intérieur (pdi), qui ont été déplacés à partir de la côte ouest de la Colombie-Britannique vers les communautés de betteraves à sucre dans le sud de l’Alberta entre 1942 et 1953. Il souligne que les personnes déplacées, assistées par les résidents japonais avant la Seconde Guerre mondiale dans le sud de l’Alberta et par le gouvernement fédéral, a contribué à la prise de conscience croissante des droits des minorités ethniques. A cet effet, mon étude ajoute deux nouveaux angles à l’étude des droits de l’homme et des Canadiens d’origine japonaise. Premièrement, alors que l’activisme ethnique des droits humains a souvent été analysé dans un contexte urbain, ce sont les négociations dans la sphère locale entre la Alberta Sugar Beet Growers Association et les personnes déplacées japonaises qui ont joué un rôle important dans la promotion des droits de l’homme. Deuxièmement, cette étude applique à la fois des contextes locaux et transnationaux à la question des Canadiens d’origine japonaise en tant que personnes déplacées, qui ont été étudiés jusqu’à ici seulement en termes de violence d’Etat contre une minorité ethnique. Les personnes déplacées japonaises ont conservé le bouddhisme de terre pure comme un symbole de leur fidélité au Japon, et la religion a renforcé son influence dans le sud de l’Alberta en tant que point focal de leur identité.