Vol. 23 (1989)
Articles

Solidarity on Occasion: The Vancouver Free Speech Fights of 1909 and 1912

Mark Leier
Memorial University

Published 1989-01-01

How to Cite

Leier, M. (1989). Solidarity on Occasion: The Vancouver Free Speech Fights of 1909 and 1912. Labour Le Travail, 23, 39–66. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/4712

Abstract

The labour and socialist movement of British Columbia before World War One was home to a number of competing tendencies and factions. While the different groups could and did work together on occasion, their relations with each other were often marked by hostility and suspicion. The Vancouver free speech fights of 1909 and 1912 illustrate dramatically the in-fighting between the Socialist Party of Canada, the Industrial Workers of the World, and the Vancouver Trades and Labor Council. The different approaches of the organizations to the issue of free speech reflect their different ideologies, constituencies, and class strata, and the actions of the SPC suggest that the party was, despite its impossiblist rhetoric, more interested in pragmatic trade unionism and social democracy than revolution. In refusing to put its faith in parliamentary democracy, the IWW demonstrated that it had a more consistent and deeper analysis of capitalist society than most historians have suggested, but this very analysis and the actions consistent with it meant the IWW could be increasingly marginalized and isolated. Resume LE mouvement travailliste et socialiste d'avant la Grande Guerre, en Colonbie-Britannique, recellait diverses tendances et factions rivales. Alors que les différents groupes travaillaient parfois ensemble, les rapports qu'ils entretenaient étaient souvent marqués de méfiance et même d'hostilité. De 1909 à 1912, les débats sur la liberté de parole à Vancouver illutrent de façon dramatique les conflits entre le Parti socialiste du Canada, les Industrial Workers of the World (IWW) et le Conseil des métiers et du travail de Vancouver. Les différentes prises de position de ces groupes sur la question de la liberté de parole reflètent leur idéologie respective et l'origine sociale de leurs membres; les activités du Parti socialiste du Canada suggèrent que le parti, malgré sa rhétorique impossibiliste, était plus intéressé par le trade-unionisme pragmatique et dans la social-démocratie que par la révolution. En refusant la démocratie parlementaire, les IWW firent preuve d'une analyse de la société capitaliste plus approfondie que la plupart des historiens nés ne l'ont reconnu jusqu'ici. Cette analyse, et les actions qui en découlèrent, contribuèrent cependant à la maginalisation et à l'isolation progressive des IWW.