Vol. 65 (2010)
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Organizing a Wartime Shipyard: The Union Struggle for a Closed Shop at West Coast Shipbuilders Limited 1941–44

How to Cite

Madsen, C. (2011). Organizing a Wartime Shipyard: The Union Struggle for a Closed Shop at West Coast Shipbuilders Limited 1941–44. Labour Le Travail, 65, 75–108. Retrieved from https://www.lltjournal.ca/index.php/llt/article/view/5600

Abstract

During World War II thousands of workers entered the employ of wartime shipyards in British Columbia. Most Vancouver-area shipyards, following general practice in the United States along the Pacific Coast, operated on the basis of a closed shop, whereby membership was required in recognized labour unions holding agreements with the companies. Management at one shipyard, West Coast Shipbuilders Company Limited, however, bucked this trend and maintained an open shop in the face of growing pressure by the unions, in particular the marine boilermakers, to have a closed one. William McLaren, the main antagonist, reflected enduring older values among some employers in antithesis to labour-management cooperation prevalent in the United States and Canada in support of war production. Though the matter went to conciliation, the drawbacks of a legal approach were readily apparent when a board turned down labour’s request, and negotiations assisted by a judge resulted in adoption of a lesser maintenance of membership clause instead of the closed shop. Worker militancy and aggressive organizing, in the end, could not deliver the closed shop at West Coast Shipbuilders before war contracts concluded and shipbuilding contracted in the province. Taking a local, regional, and industry-specific perspective, this study argues that the union struggle for recognition and accommodation from employers in wartime Canada faltered in the case of obtaining a closed shop at this British Columbia wartime shipyard. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, des milliers de travailleurs ont été employés dans les chantiers navals en Colombie-Britannique. La plupart des chantiers navals dans la région de Vancouver, en suivant la pratique générale aux États-Unis tout au long de la côte du Pacifique, fonctionnaient à titre d’ateliers fermés, dans lesquels l’adhésion aux syndicats reconnus qui détenaient des ententes avec les entreprises était obligatoire. La gestion à un chantier naval, West Coast Shipbuilders Company Limited, toutefois, a agi à contre-courant et a maintenu un atelier ouvert face à la pression croissante des syndicats, en particulier, les fabricants de chaudières marines, pour en avoir un fermé. William McLaren, l’antagoniste principal, reflétait des valeurs plus anciennes et durables parmi certains employeurs par opposition à la collaboration ouvrière patronale courante aux États-Unis et au Canada à l’appui de la production pour la guerre. Bien que l’affaire ait passé à la conciliation, les inconvénients d’une approche juridique étaient très apparents quand une commission avait refusé la demande des syndicats, et les négociations assistées d’un juge avait donné lieu à l’adoption du maintien moindre d’une clause d’adhésion au lieu d’un atelier fermé. La militance des travailleurs et l’organisation agressive, au bout du compte, n’avait pas délivré l’atelier fermé aux chantiers navals de West Coast avant la fin des contrats pour la guerre et l’installation des chantiers navals dans la province. En prenant perspective locale, régionale et axée sur l’industrie, cette étude met en évidence l’argument que la lutte des syndicats pour la reconnaissance et l’accommodation des employeurs pendant la guerre au Canada a chancelé dans le cas de l’obtention d’un atelier fermé à ces chantiers navals de Colombie-Britannique.